Avec MARDIEVAL : plus de 250 adhérents - le Village de la Loire - 420 lecteurs de la Lettre du Castor - l’Europe - Europe Écologie - YAB - etc.













































































































































































































Thierry Soler et Jean-Marie Salomon


Le parvis d'entrée du Parlement








De gauche à droite : Alain Dalaigre (APSIDE) ; Isabelle Longuet (MVdL) ; Jean-Marie Salomon (MARDIéVAL) ; Sylvie David-Rousseau (Sully-Environnement 2015 et MARDIEVAL) ; Jean-Louis Posté (Mauves vivantes)















- Intervention de Thierry Soler



- Séances publiques de Jargeau et de Sandillon


























- Pascale, Jean, Sandrine
- Le pont actuel : fluide
- Sur le site - Conf. de presse







- Le bâtiment du Parlement
- Intervention du porte-parole de MARDIEVAL
- Jean-Marie Salomon en discussion avec Sandrine Bélier




Photos prises au Parlement européen :
- La salle d'audience
- Intervention filmée du porte-parole de MARDIEVAL
- Jean-Marie Salomon, David Lowe, Jean-Louis Sénotier, Marie-Anne Isler-Béguin, Thierry Soler, David Hammerstein, Rémi Sallé, Jean-François Willaert après l'audience
- Les pétitionnaires avec la députée verte qui les soutient







David Hammerstein








Photos de la visite :
- Les bateaux des "Passeurs de Latingy"
- Présentation du site de franchissement à Mardié
- Le bord amont de la trace
- Interviews du Président Libicki sous la pluie
- Contre-Inventaire remis par MARDIEVAL
- Repas campagnard sous la tente en bord de Loire pour les invités de MARDIEVAL
- A la mairie de Donnery
- Baule : Laurent Bailly présente "in situ" le projet de franchissement























En 2019, la montée de la crise écologique est devenue une évidence pour tous. Sauf pour quelques idéologues obtus qui fondent leur «réussite» sur un court-terme de prédation. Et qui dénient les réalités :

des millions d’hectares de forêts brûlent, en Amazonie où les peuples autochtones disparaissent avec leurs milieux de vie ; en Australie en proie à des réchauffements dramatiques qui amènent les agriculteurs à se suicider ou s’enfuir ; en Indonésie pour faire place aux palmiers à huile ; en Afrique ravagée par les guerres ; et même en Californie chez les riches...
Partout l’eau douce se raréfie, les peuples vivant de la terre ou de la mer souffrent, la biodiversité s’effondre dramatiquement, les pollutions détruisent la santé de ceux qui n’ont pas les moyens d’y échapper.

Derrière la crise écologique, beaucoup plus grave que la crise financière de 2008, se profile une guerre écologique...

Mais voilà que par bonheur, face à l’inaction de ceux qui se satisfont d’emmener leurs «administrés» dans le mur, pour sauvegarder et leur pouvoir, et une économie fondée sur la croissance, la jeunesse s’est levée et proteste avec véhémence. 2019 a vu apparaître les Marches pour le climat, des grèves scolaires, ainsi que des multiples associations et collectifs informels prêts à utiliser sans complexes la désobéissance citoyenne pour marquer leur résistance à un système clairement déconnecté de certaines réalités. Fin janvier, nous avons révélé le rapport caché du BRGM prévoyant l’effondrement probable du pont, fondé dans les karsts fragiles du fleuve.
Dès le printemps, les «décrocheurs du président» de l’association ANV COP21 sont venus à Mardié et lui ont présenté le paysage de Loire sous menace du projet routier absurde, auquel s’accroche désespérément un conseil départemental du Loiret «hors-sol».
Puis, dans cette mouvance, s’est constituée en quelques mois, contre ce grand projet inutile imposé, qui apparaissait décidemment aux générations montantes comme le plus emblématique des dérives anti-climatiques et anti-biodiversité de la Région, une alliance de lutte avec une équipe imaginative, volontaire et déterminée : elle a participé en mai à notre 4è BalbuFête ; ensuite, elle a monté pour la mi-août le «Village de la Loire» pour rassembler et sensibiliser pendant une semaine des dizaines de nouvelles personnes.
Le Balbuzard pêcheur étant devenu l’animal fétiche de la lutte, la BulldoFête a prolongé et amplifié cette mobilisation tout en esquissant la résistance à la déforestation qui menaçait d’intervenir à Mardié dès le début septembre.

C’est le 11 septembre à l’aube, sous protection d’un stupéfiant déploiement de gendarmes antiterroristes, qu’a débuté la violente destruction de 5 ha de boisements anciens au cœur du domaine de Latingy, avec des machines monstrueuses et sans aucun respect des obligations des arretés préfectoraux applicables. Ni nos actions contentieuses, ni les résistances physiques de nos amis n’ont pu arrêter cet écocide imbécile. Et inutile car depuis les protestations et la médiatisation de la lutte au niveau national ne cessent de s’amplifier, les soutiens de se multiplier et de s’organiser, et les contentieux de s’étoffer en attente de décisions courageuses de la justice...

MARDIEVAL, qui s’élargit désormais à plus de 250 adhérents, constitue le plus fort point d’appui de cette lutte démultipliée, avec sa parfaite connaissance des antériorités, sa qualité de principal requérant dans tous les contentieux, et ses divers médias ciblés.
La réussite sans rivale de sa BalbuCam s’est affirmée en Saison 4 avec une belle reproduction amenant deux jeunes à l’envol. Mais l’écocide de Latingy pourrait compromettre scandaleusement la suite de l’aventure...

2010, c’était en 2005 la «date de mise en service» de la déviation promise par ses promoteurs ! 2020 doit être la «date de mise hors service» de cette déviation, pour que nous retrouvions enfin préservés les bonheurs de notre Loire et de sa nature. La Loire vivra, tous nos BalbuVœux.


BRGM : RISQUE D'EFFONDREMENT PROBABLE ET DE GROS DOMMAGES AUX BIENS ET AUX PERSONNES !

Plusieurs acteurs notables, dont MARDIEVAL et la Coordination "La Loire vivra", avaient, dans le passé, tenté en vain d'alerter concernant les fondations du pont envisagé, à établir dans les reliefs karstiques et les conduits souterrains présents au droit du tracé de la déviation, pour lesquels les investigations avortées en 2004 étaient restées minimalistes.

Les conclusions du rapport BRGM que le CD45 voulait protéger par le secret, mais dont nous avons pris connaissance et que nous venons de révéler à la justice et au public, confirment les craintes les plus fortes qui avaient pu être émises, concernant tous les graves risques et aléas encourus aussi bien pendant le chantier que par la suite, notamment lors de grandes crues du fleuve. Citation :
« Les principaux risques d’impact du projet sur la ressource aquifère portent sur les risques de comblement de conduits karstiques, susceptibles de réduire les écoulements d’eaux issus de la Loire vers la nappe, ainsi que sur la qualité des eaux souterraines (captages d’eau potable en aval). Par ailleurs, le contexte karstique se traduit par un risque fort de mouvement de terrain.
Sur la durée de vie supposée de l’ouvrage, la survenue d’un effondrement d’origine karstique sur l’emprise du projet est possible, voire probable, en particulier en cas de crue de la Loire. Un tel événement remettrait en cause non seulement la sécurité des biens et des personnes, mais aussi l’usage de l’infrastructure prévue. »

A travers le nouveau recours que nous déposons contre l'arrêté préfectoral "Loi sur l'eau", nous attendons maintenant que la justice reconnaisse la vérité : que des "infoxs" viennent de ces roitelets peu soucieux du climat, de la nature, de la biodiversité, et des hommes qui en ont un besoin essentiel ; et que des lois sont tournées par certains, pourtant chargés de les faire appliquer, ou par d'autres, tenus de les respecter. Et que les juges réforment les décisions contestées, prises en faveur d’un projet adossé à des mensonges, à des exagérations, à des dissimulations et à des dénis concernant les impacts désastreux que nous avons, hélas, commencé à constater... Ou qui sont prévisibles !

Le conseil départemental doit renoncer à son projet de franchissement, sauf à devoir sous peu répondre en justice des désordres possibles, voire probables...


Quelques liens avec des documents du dossier :

 - Lettre du Castor N° 138  

>>> Communiqué - BRGM : RISQUES MAJEURS SUR LE PONT PROJETÉ A MARDIÉ  à télécharger en .pdf 

>>> Plan officiel du tracé et situation du gouffre  à télécharger en .pdf 

>>> Schéma hydrogéologique au franchissement (Co. J.-M. Salomon)  en .pdf 

>>> Schéma du bassin pertes/resurgences - Geoosciences N°12  en .pdf 



A l'automne 2010, nous avions publié l'information suivante sur le même sujet. Mais nous n'osions pas affirmer qu'il y aurait des risques de désordres sur le pont lui-même !



BÎMES BANG
MARDIEVAL ET LE CASTOR ALERTENT :
"risque d'un désordre écologique majeur pour le Loiret"

Les riverains du Loiret, propriétaires et gestionnaires de la rivière, ont constaté, depuis l'été 2004 que le débit d'étiage avait fortement augmenté quand la Loire passait dans la carrière, au point de réduire presque en totalité les assèchements des étés d'avant.
Ce flux nouveau était d'évidence lié à celui que l'on voit (ci-contre) s'écouler dans l'ex-sablière Mauger, au droit de Darvoy... et qui y disparait dans un gouffre karstique.
Découvrant que le projet de déviation place juste à cet endroit la tête du pont, les riverains ont bien vu le danger et s'en sont inquiétés auprès du président du Conseil général ; directement, puis via Hugues Saury, conseiller général et maire d’Olivet.
Des conséquences pour le cours du Loiret, la rivière-bijou qui donne son nom au département ? Réponse sans surprise : circulez, y'a rien à voir ! Les entreprises candidates au PPP sont informées, à elles d'assumer le risque !




Alerte :
Destructions de bois classés
en cours !


MASSACRE A LA TRONÇONNEUSE : LES ESPACES BOISÉS CLASSÉS DU BOIS DES COMTESSES
A SAINT-DENIS-DE-L'HOTEL MIS A LA COUPE
SUR PLUS DE 2 KM.

« Je suis allé cet am voir l'étendue du massacre... j'en ai presque pleuré...» C'est, à l'état brut, la réaction d'un familier du secteur, connaisseur et passionné de la nature sauvage exceptionnelle qui habite dans le Val et les forêts attenantes, contribuant souvent à l'éducation à l'environnement des jeunes générations.
Tout le labeur patient de ces acteurs infatigables de la protection et de la valorisation de la nature et des paysages remis en cause et, quelque part, dénié par ces monstrueuses destructions dans le Bois des Comtesses. Ce Val de Loire qu'on adore et qu'on sert avec passion, encore blessé, encore diminué, comme il y a deux ans quand une usine de Saint-Denis-de-l'Hôtel a déversé des hydrocarbures dans la Loire.

"Je ne croyais pas voir cela de ma vie entière " confie un ancien dans l'émotion, comme si un ouragan avait ravagé son jardin ; et une amie nous confie qu'elle n'arrive plus à trouver le sommeil depuis qu'elle a été constater le massacre. Ils ne sont pas les seuls : la déploration est générale, on n'a encore vu personne applaudir à cette horreur.

Marc Gaudet a été "Naturaliste Orléanais", et même administrateur des N.O. Ses actes signent sa trahison. Il persistera à dénier sans scrupules les graves atteintes à la nature sauvage qui vont accompagner sa "belle œuvre" : ces tranchées de 60m, de 70m, voire de 120m dans des EBC, ici maintenant et plus tard dans les bois de Donnery et de Mardié ; + le pont de 570 m de long fondé dans les karsts de la Loire ; + la ruine de notre aire de Balbuzards équipée de la BalbuCam, première caméra naturaliste en France diffusant en direct la saison de reproduction du migrateur emblématique ; et qui a vu cette année 60 000 visiteurs uniques pour 400 000 connexions et 1 130 000 pages vues ! Sans parler des 60 hectares de terres fertiles soustraites à l'agriculture de proximité ; et le reste !.

>> Lien vers Loire & biodiversité ou >>>> Lien vers BalbuCam


Les destructions concernent des EBC (Espaces Boisés Classés) sur une longueur de 2 kilomètres, et sur au moins 60m de large, parfois le double ! D'énormes quantités de bois coupés sont stockés avant leur évacuation.

UN DOUBLE CONFLIT D'INTERET CONCERNE l'ONF !

Reste à s'étonner du rôle de l'ONF dans cette affaire. "L’ONF est un établissement public . L’ONF assure trois missions principales : la production de bois, l’accueil du public et la protection du territoire et de la forêt." Or voici que le représentant de l'état ayant autorisé le CD45 à détruire les Espaces Boisés Classés (qu'il avait le devoir de protéger pour notre compte), le CD45 lui "renvoie l'ascenseur" en confiant le marché de la destruction à l'établissement public de l'état- financé par nos impôts - censément voué à la "protection" ! Mieux, l'arrêté préfectoral prévoit que le CD45 paiera tous le ans l'ONF lorsque notre aire de Balbuzards pêcheurs (et sa célèbre BalbuCam) sera éventuellement désertée en raison de la proximité des défrichements. Cela nous apparaît comme un nouveau conflit d'intérêt scandaleux, que nous allons examiner avec nos conseils.




BRUXELLES REVIENT EN DEFENSE DE LA LOIRE

23/11/17 - Le 23 novembre 2017, la Commission des pétitions du Parlement Européen avait remis à son ordre du jour le projet de déviation et de pont qui menace gravement la Loire à Mardié, à 15 kilomètres à l’est d’Orléans.

Après la projection d’une très belle vidéo prise par drone, extrêmement convaincante sur l’exceptionnelle qualité du paysage, et l’intervention ferme et argumentée du président de MARDIEVAL, les députés de la commission ont décidé de maintenir cette pétition ouverte, et d’envoyer un rappel aux autorités françaises des injonctions, faites dès 2006 dans le rapport de leur visite sur place, d’avoir à respecter toutes les obligations légales pour préserver les milieux classés NATURA 2000 au titre des directives Oiseaux et Habitats des atteintes inutiles à la biodiversité et aux milieux.

Thierry Soler, conseiller départemental du canton, mais présent en tant que membre de l’association, a fait notamment valoir que les actions en justice, non recevables avant la D.U.P. malgré les dispositions de la Convention d’Aarhus, prenaient trop de temps pour que les défendeurs de l’environnement puissent faire valoir leurs droits… Avant que les destructions ne commencent. Or dans cette affaire, les destructions ont bel et bien commencé puisque les abattages forestiers sont déjà très avancés dans le Bois des Comtesses à Saint-Denis-de-l’Hôtel sur plusieurs kilomètres.

Le Parlement européen a donc décidé d'écrire sans délai aux autorités françaises en demandant une réponse écrite et rapide afin de réexaminer la situation et prendre de nouvelles dispositions concernant la protection du dernier grand fleuve sauvage européen.





RENCONTRE AVEC Mme LONGUET, directrice de la MISSION VAL DE LOIRE

23/05/12 - A Tours, quatre responsables des associations de l'Alliance ont été reçus par Mme Isabelle Longuet, directrice de la Mission depuis septembre 2010. Deux heures d'échange particulièrement cordial et fructueux. Après s'être présentées, les associations ont exposé en quoi leurs luttes contre des projets qui menacent la Loire rejoignaient les directives de préservation du Patrimoine mondial édictées dans le Guide "Vivre les paysages", et depuis la fin 2011, dans le Plan de gestion proposé aux collectivités.
Reconnaissant que les initiatives des associations étaient importantes, et même que leurs alertes avaient pu montrer l'urgence de mettre en oeuvre un "Plan de gestion", Isabelle Longuet a engagé une discussion approfondie sur ces projets et sur les modalités de leur avancement. Des projets de cette ampleur doivent faire au préalable l’objet d’études d’impact approfondies sur les paysages et le patrimoine du site inscrit au patrimoine mondial, c’est aujourd’hui une demande de l’UNESCO. Et il est important de viser la plus grande qualité architecturale. Mme Longuet a encouragé l'Alliance à lui transmettre tous les éléments utiles de ces dossiers, ainsi que les informations touchant aux menaces identifiées sur les territoires du Val concernés.
Le Plan de gestion, officialisé en novembre 2011, puis soumis à l'approbation des collectivités locales intéressées (164 communes et 4 Départements), vise à impliquer ces dernières par un ensemble de mesures auxquelles elles doivent contraindre leurs actions.

>>> La synthèse du Plan de gestion  téléchargeable ici en .pdf 

DES PROJETS ROUTIERS CONTREDISANT CLAIREMENT PLUSIEURS DES DIRECTIVES DE LA MISSION :

- Utilisation de la Coupure verte de l'AgglO à Mardié (E.B.C.),
- et d'un espace protégé du Conservatoire régional à Sully-sur-Loire
- Infrastructures manifestement non intégrées
- Pas de recherche sérieuse d'une conception en harmonie avec la traversée de la Loire et de sa vallée
- Extensions réprouvées de Zones d'Activités en lien avec routes et autoroutes, notamment pour Baule
- Renforcement de la présence de la voiture dans les parties naturelles
- Participation à la transformation/perte des terres agricoles avec les emprises des routes et avec la Carrière de l'Etang
- Transformations d'espaces naturels en terrains à bâtir certaine à terme, car, toujours, "le béton suit le goudron" !




DEVIATION DE MARDIE : BILAN SANS APPEL
DE LA PSEUDO-"CONCERTATION" DOLIGEENNE
AVEC 400 CONTRE... ET 40 POUR !

15/10/11 - Un des objectifs de cette "concertation" surprise était de réaliser, sur six communes "concernées", à travers une simili-enquête publique, un "sondage" susceptible de prouver les "immenses" attentes des populations par rapport au projet routier.
Les relevés finaux effectués dans les six mairies donnent environ 400 contributions opposées à la réalisation du projet, et quelques dizaines qui le défendent ou l’acceptent sous quelques réserves.
Le "sondage" sur Mardié est particulièrement parlant : 175 contre/0 pour ! Il a donc donné une indication extrêmement claire sur la volonté des Mardésiens, à laquelle le successeur de Pierre Charron avait déclaré vouloir se conformer. Peu de temps après, le conseil municipal a voté à l'unanimité une motion justifiant avec beaucoup de précision et de force le refus déterminé de la déviation routière que le Conseil général a envisagé de nous imposer.

>>> La délibération du conseil municipal  téléchargeable ici en .pdf 

Ainsi le "village gaulois" a réaffirmé son unité dans les deux luttes conjointes, celle contre la déviation et celle contre la carrière de l’Etang.
Les conseils municipaux de Darvoy et Sandillon devront désormais se déterminer concernant les graves transferts de nuisances sur leurs communes, conséquence inévitable du nouveau pont ; et s’affranchir de leur allégeance pour refuser une déviation qui pénaliserait gravement leurs administrés, à commencer par leurs agriculteurs.

Le "sondage en vraie grandeur" d'Eric Doligé prouve, s’il en était besoin, que les refus motivés sont de plus en plus unanimes ; et ce, malgré la pression subie par les Conseils municipaux.

ET SI CA AVAIT ETE
LA "CONCERTATION" ...FINALE ?

6-7/09/11 - Les séances publiques de Jargeau et Sandillon avaient tenu leurs "promesses" : panneaux d'information largement mensongers, discours convenus, exposés techniques interminables, tentatives de verrouiller la demi-heure restant aux débats. Seul le conseiller général EELV Thierry Soler s'est exprimé pour des alternatives plus satisfaisantes que le projet nuisible et destructeur.
La coordination "Alternatives pour nos déplacements" dont MARDIEVAL faisait partie avait distribué un tract bien argumenté à l'entrée ; et ses questions avaient toutes été posées, bien qu'Eric Doligé ait tout fait pour circonscrire le débat à un problème de variantes... insoluble !
A se demander si le président ne cherchait pas à faire "porter le chapeau" aux services de l'Etat pour un nouveau blocage, qui sait, définitif cette fois-ci !

>>> Le compte-rendu des deux séances publiques  téléchargeable ici en .pdf 

>>> Le tract "Exigeons des alternatives maintenant"  téléchargeable ici en .pdf 

>>> Le tract "Pour intervenir dans la concertation"  téléchargeable ici en .pdf 


BÎMES BANG
MARDIEVAL ET LE CASTOR ALERTENT :
"risque d'un désordre écologique majeur pour le Loiret"

Automne 2010 - Les riverains du Loiret, propriétaires et gestionnaires de la rivière, ont constaté, depuis l'été 2004 que le débit d'étiage avait fortement augmenté quand la Loire passait dans la carrière, au point de réduire presque en totalité les assèchements des étés d'avant.
Ce flux nouveau était d'évidence lié à celui que l'on voit (ci-contre) s'écouler dans l'ex-sablière Mauger, au droit de Darvoy... et qui y disparait dans un gouffre karstique.
Découvrant que le projet de déviation place juste à cet endroit la tête du pont, les riverains ont bien vu le danger et s'en sont inquiétés auprès du président du Conseil général ; directement, puis via Hugues Saury, conseiller général et maire d’Olivet.
Des conséquences pour le cours du Loiret, la rivière-bijou qui donne son nom au département ? Réponse sans surprise : circulez, y'a rien à voir ! Les entreprises candidates au PPP sont informées, à elles d'assumer le risque !

Ci- après, tous les liens avec les documents importants du dossier hydrogéologique :

 - Lettre du Castor N° 53 et 53 bis 


- Bulletin de la rivière du Loiret de mars 2004 - APSL/SSL

- Inventaire des cavités du Loiret - BRGM

- GEOSCIENCES N° 12 - spécial Loire - BRGM

>>> Plan officiel du tracé et situation du gouffre  à télécharger en .pdf 


>>> Schéma hydrogéologique au franchissement (Co. J.-M. Salomon)  en .pdf 


>>> Schéma du bassin pertes/resurgences - Geoosciences N°12  en .pdf 



YANN ARTHUS-BERTRAND VIENT PARRAINER Yab
UN JEUNE BALBUZARD PECHEUR NE A MARDIE
ET S'EN PREND AUX PROJETS DE PONTS


10/07/10 - La naissance dans les bois de Latingy des deux premiers poussins de Balbuzard pêcheur a été saluée par une jolie fête médiatique.
Le grand photographe Yann Arthus-Bertrand, connu pour son engagement écologique, avait accepté de parrainer le premier de ces oiseaux, baptisé Yab. En effet, il témoigne de l'exceptionnel potentiel de biodiversité qui réside dans le territoire est de Mardié, aussi bien sur la Loire que dans son "hinterland".
Une rencontre fertile entre une grande voix et de modestes gens de terrain : autour de YAB - en chair et en os - et de Yab - en portrait -, une bonne partie du "noyau dur" de tous ceux qui, militants associatifs ou naturalistes de terrain, ont contribué à la mise en œuvre du projet de reproduction. Ils étaient aussi "les héros" que l'on fêtait à cette occasion : c'est ainsi que Yann a qualifié "les gens qui se battent dans leur coin, bénévolement"...
Sur la radio France Bleue Orléans, le militant planétaire a fait une déclaration "politique" importante, particulièrement cruelle pour les responsables locaux qui s'obstinent depuis quinze ans à imposer un projet... dont le refus a pourtant été plébiscité à plusieurs reprises. C'est un véritable appel à la résistance citoyenne contre les mauvaises actions de certains élus qui se cachent derrière leur légitimité démocratique pour favoriser leurs lobbies préférés.
A noter la présence de Thierry Soler, Conseiller général, et de Guy Janvrot, président de Nature Centre (FNE).

>>> La déclaration du 10/07/10 à France Bleue Orléans  à télécharger en .pdf 





DE NOUVEAUX "PARCOURS DE DECOUVERTE" :
POUR UNE GRANDE MATERNELLE,
ET POUR MARDIE VILLAGE D'EUROPE

25/05/10 - En deux groupes, les enfants de la Grande maternelle de Chécy, accompagnés de leurs animatrices, ont suivi des parcours en bord de Loire. Ces parcours n'avaient pas la prétention d'aboutir à des observations significatives, mais à initier les enfants aux conditions et aux attitudes donnant des chances d'en faire. La restitution et le carnet de dessins qui en est sorti ont démontré une attention et une sensibilité formidables de la petite classe. Expérience à reprendre, indiscutablement !
5/07/10 - Public beaucoup plus hétérogène et plus nombreux pour une journée anniversaire du jumelage de Mardié avec le village écossais d'Errol. Les parcours, plus complets, se font par groupe d'âge et de langue à cause des traductions. Les documents ont fait l'objet de traductions, notamment la liste des oiseaux et des autres animaux susceptibles d'être contactés. Chacun des groupes est accompagné par un des deux naturalistes connaissant bien le milieu. Malgré une organisation beaucoup plus complexe et certains problèmes d'équipement de nos hôtes, la satisfaction est générale. Les groupes font aussi une descente de Loire avec les "Passeurs de Latingy".
A midi, un banquet d'une centaine de convives organisé par MARDIEVAL est servi dans la pinède. Ambiance de fête champêtre garantie.
Au total, une nouvelle réussite, avec la satisfaction d'avoir fait découvrir notre riche biodiversité à plus de 50 personnes.

>>> Notre communiqué de presse  à télécharger en .pdf 




UNE DEPUTEE EUROPEENNE "EUROPE ECOLOGIE"
SE REND A MARDIE SUR LE SITE MENACE

11/03/10 - Dans le cadre de la campagne pour les Elections régionales 2010, la députée européenne Sandrine Bélier est venue soutenir les candidats Europe écologie (et futurs élus) de la Région Centre - Jean Delavergne - et du Loiret - Pascale Rossler, Jean-Philippe Grand, Moîsette Crosnier, Emmanuel Deweer, Estelle Touzin...
Le thème de la journée était "l'aménagement du territoire et la préservation de l'environnement". A l'invitation de l'Alliance val de Loire, et pour préparer le débat public qui s'est tenu le soir à la Salle des fêtes de Saint-Jean-de-Braye en présence d'une nombreuse assistance, la délégation est venue à Mardié. Sous la conduite de notre Conseiller général Thierry Soler et du président de MARDIEVAL accompagné de Sylvie David-Rousseau, elle s'est rendue, en partant du hameau du Mont, sur le site menacé ; puis elle est revenue visiter l'exposition de notre contre-inventaire naturaliste.
La parlementaire européenne a été frappée par la qualité exceptionnelle du site, pour lequel elle avait plaidé le premier octobre dernier à la PETI à Bruxelles. La délégation a bénéficié d'un temps ensoleillé, et l'absence de végétation lui a permis de profiter de belles vues lointaines sur le Val et la Sologne. La vision du pont existant, très peu chargé malgré l'heure de la sortie des écoles, démentait une fois de plus les assertions de "congestion" dont abuse le CG45 pour "justifier" son projet nuisible.
La rencontre s'est poursuivie par un goûter pendant que les "leaders" tenaient une longue et intéressante conférence de presse... dans une véranda bien chauffée par la seule énergie solaire passive.



L'A.G. CONFIRME LE NOUVEAU BUREAU DE MARDIEVAL :

13/11/09 - En raison de sa grave maladie qui a trouvé son issue fatale au mois d'Août, Yves de la Martinière avait démissionné en février de la présidence de MARDIEVAL. Le bureau avait du être remanié pour pallier à la situation. Le nouveau dispositif a été approuvé à l'unanimité lors de l'A.G.prévue le 13 novembre à 20 h.

Jean-Marie Salomon est porté à la présidence ; Sylvie Boillon au secrétariat ; Martine Moreau, élue au C.A., prend en charge la trésorerie.

Il est convenu d'un fonctionnement souple sans trop de formalisme. Secrétaire et trésorière sont notamment chargées de l'établissement, ou du rétablissement de contacts et de relations avec les "ONG" environnementales.
L'A.G. qui a réuni plus de quarante personnes a permis de confirmer la volonté de renforcer l'action dans les axes stratégiques définis en 2006.
Un nouveau front s'est ouvert avec les projets de carrières. Les militants se mobiliseront pour contrer la nouvelle offensive du CG45 le 16 novembre à Jargeau. Plusieurs nouvelles adhésions sont enregistrées.



EUROPE : MARDIEVAL APPELÉE A TEMOIGNER SUR LES VIOLATIONS DE NATURA 2000

1/10/09 - La Commission des pétitions du Parlement européen, renouvelée à la suite des récentes élections, avait de nouveau mis à ordre du jour lors de sa séance plénière du 1er octobre 2009 la menace que constitue sur notre grand fleuve sauvage le franchissement envisagé par la Conseil Général sur la commune de Mardié, en prélude à ceux de Sully et de Baule.
Un excellent rapport sur la mise en œuvre de la directive Habitats a été présenté par un consultant externe ; il constate avec regret que les autorités des pays enquêtés cèdent trop souvent à la tentation de contourner les prescriptions de NATURA 2000. Au grand dam de la biodiversité, qui ne cesse de se dégrader.

A l'intention des députés européens nouvellement élus, le président de MARDIÉVAL a remis en perspective la menace apparue en 1996 et le refus citoyen du projet qu'Éric Doligé poursuit obstinément sur Mardié. Projet obsolète et nuisible qu'il voudrait imposer en dépit de toutes les protections qui existaient déjà (Coupure verte, ZNIEFF, ZICO, Espaces boisés classés…) ou qui se sont ajoutées depuis (ZPS et SIC NATURA 2000, Patrimoine mondial UNESCO).
Il a ensuite rappelé les injonctions émises par le Parlement européen, dont celle d'avoir à reconsidérer le projet de Mardié qui, en l'état, ne respecterait pas trois directives communautaires ; et dénoncé les manœuvres entreprises par l'exécutif départemental pour tenter de concrétiser son mauvais coup contre vents et marées… moyennant l'abandon de sa maîtrise d'ouvrage à un grand groupe privé dans le cadre d'un PPP. Il a enfin exprimé sa principale préoccupation actuelle, qui concorde avec une des conclusions majeures du rapport précité: la tardiveté excessive des décisions de justice, qu'il s'agisse des tribunaux nationaux ou de la Cour européenne de justice : trop souvent, cela laisse la possibilité aux maîtres d'ouvrage contrevenants d'engager malgré tout la réalisation de leurs projets illégaux...
Nous avons reçu le soutien de plusieurs députés, dont celui de Sandrine Bélier, nouvelle élue d'Europe Ecologie ; et celui d'Henri Weber, elu P.S. pour le Centre. Et nos deux pétitions restent ouvertes, tandis qu'un courrier sera envoyé par la Commission des pétitions au ministre Jean-Louis Borloo.


L’EUROPE AFFERMIT SES MISES EN GARDE CONCERNANT LES PONTS DE L'EST ORLEANAIS

1/12/08 - Deux mois après l'approbation du rapport Hammerstein, la Commission des pétitions a remis sur la sellette à Bruxelles, le 1er décembre, les menaces sur le Val de Loire NATURA 2000 et Patrimoine mondial UNESCO que font peser les projets du CG45 et de l’Aggl0. Et plus particulièrement les franchissements de Mardié, le plus avancé, et celui de Chécy-Combleux, le plus d’actualité.
Le porte-parole de MARDIÉVAL a dressé un constat très négatif : depuis le rapport de la Mission d’enquête en décembre 2007, le Conseil Général a choisi d’ignorer les demandes de l'Europe, et de ne rien changer à ses plans concernant Mardié ; il s’est au contraire engagé dans une coûteuse “fuite en avant”, prétendant contourner ou surmonter ce nouvel obstacle qui venait s’ajouter à beaucoup d’autres.
Pourtant, dans cette période, de manière convergente, tout a continué à prouver l’inanité et le caractère inacceptable d’un projet rejeté par un nombre croissant de citoyens.
Les paysages exceptionnels de la Loire sauvage, la riche mais extrêmement fragile biodiversité, la géologie hyper-difficile en milieu karstique : tout ce qui était minimisé, voire nié par nos adversaires s'est brusquement transformé en "complexités" insurmontables par la Direction des Routes... dans le but de justifier la volonté du Président d'échapper au Code des Marchés Publics par le biais d’un “Partenariat Public Privé”. Le projet serait ainsi livré pour 30 ans à un grand groupe de travaux publics.
Par ailleurs, il est maintenant très largement prouvé que les justifications avancées pour ce projet du siècle dernier “ne tienent pas la route”. Ce qui renforce la conviction que ce pont ne solutionne aucun des problèmes qu’il prétend résoudre et n’a pas d’utilité publique avérée.
Pour 4CASP, la déviation et le pont prévus par l’AgglO sont également destructeurs et sans justifications. Affirmations confortées par les commissaires enquêteurs du SCOT, très réservés sur l’utilité réelle de ce franchissement du fleuve, qu’ils déclarent par ailleurs "non souhaitable".
Les points de vue des pétitionnaires sont appuyés par Thierry Soler, Conseiller général dont l’élection n’est pas sans rapport avec le refus citoyen de ces projets. Et ils sont approuvés par les parlementaires, qui réclament au plus tôt de réelles assurances des autorités françaises.
La Commission a décidé en conséquence - de poursuivre les actions concernant ces dossiers - et d’écrire directement au Ministre Borloo. Elle pourra inviter celui-ci à exiger des institutions locales plus de cohérence avec les orientations du Grenelle de l’environnement, et surtout la recherche d’alternatives réelles, susceptibles d’assurer le respect des directives européennes protégeant l’environnement.
Enfin la Commission va regarder si le PPP décidé pour Mardié répond aux strictes exceptions fixées par les directives.

>>> L'enregistrement de toute l'audience du 1/12/08 à la "PETI"  à écouter ici  


>>> Notre déclaration du 1/12/08 à la "PETI"  à télécharger en .pdf 




BRUXELLES : CE QUE DIT LE RAPPORT HAMMERSTEIN
>>> L'article 25 qui nous concerne  à télécharger en .pdf


603 DEPUTES EUROPEENS DEMANDENT A LA FRANCE DES MESURES CONCRETES ET DES GARANTIES !

23/09/08 - Après la publication du rapport approuvé le 19/12/07, le Président Doligé et certains de ses amis avaient assez ouvertement disqualifié ses rédacteurs et mis en cause la légitimité de la Commission des pétitions à "mettre le nez" dans leurs affaires.
Nous attendons de voir si l'exécutif départemental ose de la même manière récuser les demandes reprises à son compte par le Parlement lui-même, à la quasi-unanimité ! Et nous attendons avec impatience que l'Etat et son représentant dans le Département mettent un terme définitif à ce projet désavoué par les électeurs, ruineux pour leurs impôts et mortel pour leur inestimable patrimoine paysager et environnemental.



>>> Le rapport approuvé le 19/12/07  à télécharger en .pdf 

>>> Notre déclaration du 19/12/07 à la "PETI" à télécharger en .pdf 


L'EUROPE DONNE RAISON A NOS REFUS : C'EST NON AU DOLIPONT !
Une claire "fin de non recevoir" au pont de Mardié…
Et de graves objections à ceux de Sully et de Baule

Lors de notre conférence de presse du 22 septembre 2006, nous avions affirmé : "Le pont de Mardié ne se fera pas tel que prévu par le Conseil général du Loiret".
Sur la base des informations transmises, des documents fournis, de l'audition de Bruxelles et des constats faits sur place par la délégation, les parlementaires européens aboutissent à la même conclusion : contradiction avec les directives européennes de protection de la nature !
Les appréciations sont du même ordre concernant Sully–sur-Loire et Baule. Trois projets d'autant plus inacceptables que l'utilité de chacun d'entre eux est loin d'être avérée, au regard notamment d'alternatives possibles qui n'ont jamais été prises en considération. Plus globalement, compte tenu de l'importance que l'Europe, à l'instar de l'UNESCO, attache à la préservation de son dernier grand fleuve sauvage, la concordance de quatre projets de franchissements nouveaux sur un segment étroit du fleuve déjà bien doté plonge les parlementaires européens dans une grande perplexité.
En contrepartie, les rapporteurs estiment qu’il n’existe pas de projet concernant un grand contournement "tel que celui décrit par certains des pétitionnaires" … et dénié par Mr. Doligé.
Les décisions du Conseil Général du Loiret concernant le franchissement de la Loire à Mardié sont particulièrement remises en question par le rapport, compte tenu des vérifications faites "in situ" de la qualité de l'environnement et de la richesse de la vie sauvage, et au motif principal qu'elles vont radicalement à l'encontre des conclusions de la seule Étude d'incidence sur l'environnement (E.I.E.) réalisée à ce jour. Pour des incidences négatives sur l'environnement présumées du même ordre, un nouveau pont près de Sully pourrait être évité en développant l'alternative ferroviaire, et celui qui se rajouterait à Baule n'a clairement aucune justification, vu le très faible trafic que le pont actuel de Meung-sur-Loire doit supporter au regard de sa capacité.
Cette "jurisprudence de Mardié" fera date : c'est une "première" importante, car elle ouvre la voie aux défenseurs des milieux protégés par NATURA 2000
Les députés de Bruxelles ont reconnu que nous avions eu raison de faire valoir nos craintes et nos oppositions à plusieurs projets inutiles, anachroniques, non durables et destructeurs de milieux naturels protégés, sans contreparties possibles !
Cette attitude exemplaire du Parlement Européen redonnera enfin l'espoir à tous ceux qui, depuis des années, pour ne pas dire des décennies, se sont toujours vus disqualifiés dans la défense de leurs patrimoines naturels et paysagers, méprisés dans leurs approches naturalistes ou rejetés dans leurs combats écologistes : désormais, la préservation de l'environnement ne pourra plus être une simple invocation accessoire, elle devra être "constitutive" des projets dès leur origine !


LA VISITE DE LA DELEGATION EUROPEENNE

La délégation de parlementaires était arrivée en train à Orléans le 1er octobre. Elle s'était immédiatement rendue à Sully-sur Loire pour examiner "in situ" la menace d'un franchissement de la Loire. Non loin du méandre de Guilly, il affecterait un domaine du Conservatoire Régional du Patrimoine Naturel de la Région Centre. Un dîner de travail avait réuni ensuite, autour de la délégation, les six pétitionnaires et plusieurs présidents d'associations des communes concernées par les projets destructeurs.

Circulez, il y a beaucoup à voir ! !

Le 2 octobre 2007, après une séance à l'Hôtel du Département, la délégation s'était rendue à Mardié. Accueillie par le Maire et par MARDIEVAL, elle y était restée de 11h 30 à 13h 30, en présence des média, de plusieurs grands élus, de responsables associatifs et d'experts en matière d'environnement et de transports routiers.
Moments forts : présentation de l'exposition photo du patrimoine naturel du territoire et remise du contre-inventaire naturaliste ; présentation du site menacé par le franchissement, où l'emprise du projet avait été à nouveau marquée ; lecture d'un texte de Maurice Genevoix décrivant le paysage vu de ce coteau (M. Genevoix, "Ma maison" en .doc); présentation de plusieurs bateaux de "Marine de Loire" ; repas campagnard au bord de Loire, dans une atmosphère très conviviale, composé uniquement de savoureuses cueillettes et de délicieuses productions locales.

Puis les députés avaient poursuivi leur périple en direction des autres sites les plus menacés, pour terminer à l'emplacement envisagé pour le pont de Baule. Conduite sur un chemin de plaine sans visibilité, la délégation n'aura hélas rien vu de l'articulation du projet avec l'énorme zone logistique déjà en place, juste au nord, au bord de l'autoroute.


BRUXELLES : L'AUDITION DU 30/01/07 EN LIGNE
>>> Le mot à mot  à télécharger en .pdf


E. DOLIGÉ PRIS DANS LA NASSE À BRUXELLES !

Le 30 janvier 2007, dans l'hémicycle de la Commission des Pétitions, devant vingt députés européens, cinq associations du Loiret et la maire de Donnery ont exposé les incidences que pourraient avoir plusieurs projets du Conseil Général : franchissements de la Loire (Mardié, Sully, Baule) déviations routières (Donnery), maillons du grand Contournement Routier d'Orléans, aérodrome (Saint-Denis-de-l'Hôtel), autoroute A19. Qui font planer des menaces environnementales graves sur des milieux naturels sous protection NATURA 2000, sur la Loire, la forêt d'Orléans, et la Sologne ; parfois à très court terme, comme pour les contournements de Donnery et de Jargeau/Saint-Denis sur Mardié. Dénonçant tous mépris, menaces, dissimulations, mensonges , et même soupçons de prise d'intérêts particuliers dans la gestion de ces affaires.

Circulez, y'a rien à voir !

En réponse, M. Doligé a avoué "l'existence d'une notion de Grand Contournement Routier" mais a démenti qu'il soit "autoroutier" – personne n'en a jamais parlé ! Il a nié le besoin d'y doubler des itinéraires si peu chargés… sauf dans les traversées de Fay-aux-Loges, du pont de Jargeau, et de Meung-sur-Loire qui, elles, au contraire, ont été montrées submergées de convois routiers de 44 tonnes, prêts à écraser nos petits écoliers effrayés ! Quel miracle ! Déni, grosses ficelles, contradictions, nous y sommes habitués… mais les députés semblaient surpris ! Attendant des explications pour les menaces sur NATURA 2000, ils n'en auront aucune.
Huit députés vont prendre la parole par la suite pour s'élever avec vigueur contre les dérogations aux protections européennes demandées abusivement, sans que des alternatives n'aient été envisagées, pour des projets répondant à des politiques surannées. On ne peut continuer, est-il affirmé, sous prétexte de fluidifier des trafics perpétuellement en hausse, à donner de nouveaux espaces et de nouvelles facilités à leur expansion. Et à contribuer ainsi à la pollution, à la destruction des biotopes, et au réchauffement de la planète…
En défense, le Président Doligé se prévaudra du soutien de tous "ses" conseillers généraux, sauf un, à ses projets (c'est bien digne d'un régime bananier !) et affirmera que la L.P.O. et les Naturalistes Orléanais n'ont rien à redire à tout cela ! (omettant évidemment de préciser que non seulement les N.O. ont été rémunérés pour l'Étude d'Incidence qu'il a cachée et dénaturée, mais qu'ils viennent aussi, justement, de le remercier pour une subvention annuelle d'un montant de 36 500 € !). (Pris de remords, les N.O. écriront malgré tout à... Chirac, le 6/02/07, pour condamner tous ces projets du Département !)
En conclusion, la Commission va décider de faire poursuivre l'instruction et prévoir une visite d'une délégation de parlementaires sur les sites menacés, pour qu'ils aient une vision concrète et directe des richesses naturelles de ces environnements protégés.

Biotope protégé : l'Arrêté arrêté !

Confirmant l'installation de colonies de Sternes nicheuses sur l'île des Baffaits que certains nomment aussi île de Latingy, y avaient fleuri au tout début de l'été 2006 de jolis panneaux verts : "Arrêté Préfectoral de protection de biotope". Cette protection maximale interdit à quiconque de mettre un pied sur l'île pour ne pas déranger les nids précieux. Mais, renseignement pris, alors même que la commission de naturalistes avait validé le constat du déplacement des Sternes, l'arrêté pris par le Préfet pour étendre cette protection avait "oublié" de prendre en compte notre île... Ce qui aurait compromis la possibilité de creuser dans l'île pour fonder les piles du pont infernal ! Bref, là encore, ça sentait fort l'embrouille !
Alors, après un recours gracieux auprès du Préfet resté sans réponse dans les deux mois, nous avions porté l'affaire au Tribunal Administratif ; mais nous avons été déboutés : les panneaux ? Une regrettable "erreur" (hum...) ; les Sternes auront peut-être bientôt disparu (eh, si on ne les protège pas !) ; en plus, on peut annuler un arrêté, mais on ne peut pas le rectifier !
Vive la justice !


PLANETE TERRE :
UNE CRISE FINANCIERE "INATTENDUE" S'EST ABATTUE SUR LA PLANETE...
QUID DE LA CRISE ECOLOGIQUE, ATTENDUE ?

Malgré les dires convergents des scientifiques et la sensibilisation croissante de l'opinion, certains s'obstinent à nier la gravité des menaces dues aux dégradations de l'environnement et au déréglement climatique. Allant jusqu'à accuser les écologistes de vouloir attenter aux libertés... à la liberté de piller la planète !
Catastrophe ! La "liberté" - c'est ainsi qu'on appelle la déréglementation anarchique - et la mondialisation des échanges financiers qui devaient assurer la prospérité de tous ont conduit, après l'enrichissement extravagant d'une minorité, à la ruine d'une majorité de démunis, et même d'Etats puissants et de banques orgueilleuses.
Après cela, sachant que la soif et la pollution peuvent tuer plus vite que la pauvreté, peut-on encore fermer les yeux et laisser s'aggraver dramatiquement l'état de la planète ? Non, il faut rejeter résolument ces égoïsmes suicidaires !


A VOS JUMELLES se transforme !

... avec la création du blog Loire & biodiversité

Ce nouveau "blog" naturaliste est destiné à vous faire découvrir ou approfondir la connaissance des richesses de nos milieux naturels.

___>>> Lien vers le blog

En-tête du blog Loire & biodiversite

En ne présentant que des photos prises dans les espaces menacés par le projet routier ou à proximité immédiate, il constituera l'inventaire dynamique de notre patrimoine vivant... à connaître et à respecter.
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BILAN D'UNE SAISON :
LA NAISSANCE DES BALBUZARDS
ET DEUX NOUVELLES LIBELLULES !
1er Septembre 2010 - La saison a été bien évidemment dominée par la première reproduction d'un couple de Balbuzards pêcheurs au coeur d'un massif forestier de Mardié-est (Cf. plus bas).
Le suivi de cette "aventure" extraordinaire a mobilisé beaucoup de notre temps et de notre attention... Mais par ailleurs, l'année n'a pas été fantastique sur la Loire. Les observations que nous aurions pu vous faire partager ressemblent assez à celles des années précédentes, avec une tendance à la baisse des effectifs présents sur zone.
Et avec, pour les oiseaux nicheurs, des déplacements (hirondelles de rivage), ou de nouveaux empêchements dus à l'instabilité du niveau du fleuve (Sternes naines).
A noter quand même la nidification en forêt de la Bondrée apivore, avec la naissance d'au moins deux jeunes qui y ont manifesté une présence bruyante. Et une rencontre émouvante avec un jeune Epervier d'Europe qui avait heurté une vitre, avant qu'il ne reparte vers de nouvelles aventures. Pour terminer le chapitre des rapaces, passages d'Aigle botté et de Circaète Jean-le-blanc. Présence forte de la chouette hulotte.
Sinon, présence continue du Loriot, du Gros bec etc.

Concernant notre inventaire "Odonates", nous avons eu le plaisir de le compléter par deux espèces nouvelles, portant leur nombre total à 26. D'abord avec l'Ophiogomphus cecilia qui avait été photographiée en 2000 mais qui a de nouveau été contactée et photographiée cet éte. Puis avec l'Aeshna cyanea qui n'avait pas encore été vue ici.




DANS UNE CERTAINE DISCRETION
DES BALBUZARDS NICHAIENT A MARDIE
ET ONT DONNE NAISSANCE A DEUX PETITS !
10 juillet 2010 - L'idée d'implanter une plateforme d'appel dans les bois est née à l'été 2005 des observations de pêches de plus en plus fréquentes dans la Loire mardésienne entre Latingy et Le Mont ; le "pari" audacieux a été suggéré, soutenu et contrôlé par le Groupe Pandion dont nous faisons partie. Avec ses experts, le choix de l'arbre-support au coeur du bois est confirmé en 2006, et la plateforme montée en mars 2007.
La motivation essentielle de l'initiative était de participer à l'aventure de la restauration de l'espèce. Mais elle devait aussi apporter la preuve de l'existence d'un potentiel de biodiversité encore bien supérieur à ce qu'ont mis en lumière les inventaires du milieu.
Dès l'été 2008, un jeune mâle bagué en 2006 en forêt d'Orléans occupe la plateforme. "Balbulat" revient en avril 2009 et se réapproprie l'aire. Il entreprend une nidification avec une femelle baguée en Allemagne, mais cette tentative tourne vite à l'échec.
Fin mars 2010, le même mâle s'installe avec une femelle originaire de la forêt d'Orléans comme lui, surnommée "Gauchette". Le couple se livre à tous les rituels nuptiaux : apport de branches par le mâle pour compléter l'amorce de nid, présentation de proies à la femelle, accouplements. Une couvaison démarre à la mi-avril, et les éclosions interviennent fin mai. Deux poussins sont alors observés et photographiés par la suite, surnommés Yab et Lil.
Des centaines de clichés ont été pris depuis un affût fixe, au téléobjectif et en digiscopie. Un "feuilleton" presque quotidien a été diffusé à une soixantaine de personnes intéressées au projet.
Les photos de Balbuzards présentées dans cette rubrique, comme celle qui est ci-dessous, étaient déjà des photos de "notre" Balbulat !

EVENEMENT DU PRINTEMPS 2010 : DEJA LES BALBUZARDS !
6 mai 2010 - La Loire n'a pratiquement pas subi de crues importantes pendant l'hiver et au printemps 2010. Sans avoir été totalement serein, son régime fluvial est resté pour le moment assez "confortable" pour l'avifaune qui lui est attachée.
Dans ce contexte, nous observons depuis la fin mars une fréquentation précoce importante du Balbuzard pêcheur ; comme celui que nous voyons ici, ce jour à 17h30, traverser la plaine du Mont très lourdement chargé. Ceci atteste à la fois de la qualité du "spot" de pêche et de la présence de nids de ces magnifiques rapaces dans les massifs forestiers du secteur, que nous pressentons depuis quelques années.
Nous voyons par ailleurs se mettre en place le cortège "habituel" de nos oiseaux familiers, hivernants ou migrateurs de retour : Cygnes tuberculés, Hérons cendrés, Aigrettes garzettes, Canards colverts avec leurs portées ; Sternes pierregarin et naines, Guifettes noires, quelques Vanneaux huppés, nombreuses Hirondelles de rivage ; Chevaliers, Bécasseaux, Gravelots...
A noter aussi les premières émergences d'Odonates (Calopteryx splendens).

7 mai. Depuis quatre ans, j'utilisais en rive de Loire un bosquet constitué par un saule et un peuplier comme affût devant des perchoirs adaptés aux Martins pêcheurs. Un Castor ayant réglé son compte au Saule cet hiver, il n'y a plus d'affût ! Mais le Saule est tombé en porte-à-faux au dessus du fleuve : un perchoir tout indiqué ! Et c'est précisément sur ce perchoir que j'ai fugacement contacté vers 18h un Martin pêcheur, le premier de l'année.



ENCORE UNE PREMIERE : DES GARROTS A OEIL D'OR
EN VOL ET SUR L'EAU DEVANT LE MONT
13 mars 2010 - Un vol très rapide au ras de l'eau, sept petits canards noirs et blancs aux ailes courtes et pointues : c'est, vu pour la première fois chez nous, un passage de Garrots à oeil d'or !
14 mars 2010 - Le petit groupe, composé de six mâles et d'une femelle, est observé par Alban Larousse et Cyril Maurer (auteur de la photo) alors qu'il évolue sur le fleuve dans le secteur du Mont.
Le Garrot à oeil d'or est un canard plongeur de taille moyenne qui présente une silhouette trapue avec un bec court et une tête assez volumineuse presque triangulaire. Il est moins grégaire que la plupart des autres canards plongeurs : on l'observe uniquement en couples isolés ou en petits groupes. Quand il nage, il est profondément enfoncé dans l'eau. C'est assurément le meilleur plongeur du groupe des anatidés. En période de nidification, il fréquente la forêt boréale à la recherche de lacs et cours d'eau lents entourés de végétation arbustive, de préférence des conifères. De fin mars à juin, il niche dans des cavités d'arbres, assez souvent des anciens nids de pics noirs. Il peut également utiliser des nichoirs artificiels qu'il garnit de duvet. En période d'hivernage, on le retrouve sur les rives de grands lacs, aux abords d'estuaires et de baies abritées. (Oiseaux.net)



MALGRE L'HIVER RIGOUREUX,
NOS INVENTAIRES EN HAUSSE !
PLUS DE 30 PAPILLONS
AU MOINS 25 LIBELLULES
20 février 2010 - En ce qui concerne les papillons, nous ne disposions pas d'un inventaire "scientifique" réalisé sur le terrain avec un protocole rigoureux. Nous avons donc repris plusieurs années de photographies pour identifier les individus contactés et consolider un premier bilan de nos observations .

Plus de 30 espèces présentes sur notre territoire sont photographiées. Plusieurs sont rares, fragiles, menacées, voire "protégées", d'"intérêt communautaire" : Damier de la succise, Cuivré des Marais etc. Un bon début !

A l'occasion de ces recherches, nous avons retrouvé un cliché daté de juin 2000 : nous avions eu en main la fameuse "Gomphe serpentin" (Ophiogomphus cecilia), dont la présence était connue, mais qui n'avait pas été contactée lors de notre inventaire "Odonates".
Celui-ci s'enrichit donc d'une nouvelle unité, ce qui porte à 25 le nombre d'espèces présentes sur notre territoire... contre 3 trouvées par les N.O. en 2004, il faut le rappeler !.


PAS MOINS DE 25 GRANDES AIGRETTES DEVANT LE MONT
10 octobre 2009 - Record battu : 25 Grandes aigrettes devant le Mont, c'est tout à fait inédit ! La colonie, plus ou moins regroupée suivant les moments, occupe le territoire pendant plusieurs jours.
3 octobre 2009 - Depuis le début de l'été, il y avait toujours eu sur zone de 2 à 6 de ces grands hérons blancs ; ce samedi, on pouvait en observer un groupe de quinze, sans compter quelques garzettes et quelques cendrés.
Le groupe, assez mobile dans le secteur du Mont, semble être présent depuis plusieurs semaines dans la région : il a été signalé par Marc Lacroix qui en a observé 19 "quasiment en face Courpain" et par Cyril Maurer qui en a compté 15 sur l'ancienne carrière éponyme. S'y trouvait aussi une Avocette signalée préalablement par Fred Boursier un peu plus en amont vers le "Fer à cheval".
A noter aussi le retour en force des Cygnes tuberculés : une douzaine actuellement, dont un juvénile beige. (Il y en aura 18 simultanément plus tard à la mi-novembre)


BILAN A L'HEURE DES MIGRATIONS
11 septembre 2009 - Notre jeune et vive "Martinette", toujours bien présente sur notre territoire, nous aura remis un peu de baume au coeur après cette saison décevante. Depuis ce matin, elle a été rejointe par un jeune frère ou camarade mâle. Avec la reprise d'affûts quotidiens à sa rencontre, nous avons multiplié les occasions de voir quelques oiseaux intéressants qui s'étaient faits "discrets" cette année.
Ainsi on a pu observer un Grèbe huppé accompagné de trois juvéniles, quatre Grèbes castagneux. Et Une bataille d'Aigrettes garzettes qui a procuré une série d'images exceptionnelles.
Les Sternes naines ont pris leur envol définitif à quelques jours de l'ouverture de la chasse. Ne restent que quelques pierregarin, ainsi qu'une paire de Guifettes noires. Nous nous abstiendrons de commenter ici le canardage et les canardeurs, c'est toujours d'une bêtise incroyable. Voir la "Carte postale" dans la dernière Lettre du Castor. Ainsi, alors qu'il n'y avait jamais eu autant de portées de Canards, on n'en voit plus aucun, à part quelques suicidaires qui déchainent les tirs à l'aube et au crépuscule.
Un Busard des roseaux est venu se poser longuement à plusieurs endroits dans la Jussie ; il a été "réaccompagné" par des Corneilles qui l'ont peut-être confondu avec un Balbuzard.
Episodiquement, nous avons eu la présence de deux couples de Grande aigrette, puis d'un seul couple. Et maintenant d'un seul individu, longuement photographié en digiscopie à une distance de près de 400 m.

Les balbuzards ont été très présents pour pêcher entre le pont de Jargeau et la levée de Latingy, avec de très grosses prises pendant la présence d'un banc de Mulets dans le secteur.

Enfin des colonies importantes de Mouettes rieuses, de Vanneaux huppés et de Grands cormorans occuppent par moments notre scène ligérienne. Et se déchaînent parfois sur des bancs de poissons qu'ils accompagnent au fil de l'eau dans une atmosphère de folie !


PETITE SORTIE POUR UN CRABIER CHEVELU
9 septembre 2009 - Bien qu'en principe cette rubrique ne concerne que le territoire de Mardié-Est menacé par la déviation routière, j'ai suivi le grand ornithologue et génial dessinateur Alban Larousse pour observer un "oiseau rare" qui s'est installé de l'autre côté de Jargeau, à la hauteur d'Ouvrouer-les-Champs... mais qui pourrait aussi bien venir devant Latingy.
Il s'agit d'un Crabier chevelu, petit héron court sur pattes et de plumage clair, beige et blanc.
Depuis notre poste d'observation, nous avons aussi pu suivre une belle scène de repos d'étape d'une femelle Balbuzard baguée jaune. Posée sur la grève sableuse, puis longuement dans l'eau jusqu'au torse pour boire et pour se faire une toilette.


(Photos prises en "digiscopie" à près de 300m de distance)

LA REPRODUCTION DES STERNES A SA (BONNE?) FIN
4 août 2009 - Avant de relater ces semaines moroses, j'ai attendu d'avoir au moins une bonne nouvelle : le retour, pour la première fois de l'année, du Martin pêcheur... En l'occurence un jeune femelle, vue pour la première fois hier et photographiée ce matin sur mes deux perchoirs.

Les Sternes naines ont démarré leur reproduction très en retard, et j'ai mis du temps à repérer les femelles sur nids sur un îlot de sable et graviers inhabituel, plus proche de notre rive que l'île des Baffaits. Il y avait 7 nids, plus 2 de Petits gravelots. Après une remontée des eaux, ces derniers et quelques Sternes avaient disparu. On ne voyait plus que 4 nids, mais la Jussie qui avait poussé pouvait en cacher. Plus tard, les poussins ont commençé à sortir de sous leurs mères : on pouvait encore en voir 3+2+1=6. Ce sont maintenant des juvéniles probablement proches de l'envol, mais il n'y a plus que le groupe de 3 et celui de 2. Ce sont eux que j'ai pris en "digiscopie" pour ne pas les déranger : un exploit quand on sait qu'on a du mal à distinguer les poussins même de près, alors qu'ici ils sont à plusieurs centaines de mètres, et que le temps était souvent couvert.
Pendant ce temps, un dessinateur naturaliste me faisait découvrir depuis la rive sud du fleuve, grâce à la direction de sa lunette, quatre ou cinq autres femelles sur nids, plus un petit gravelot, juste sur l'extrémité de l'île des Baffaits. Le lendemain, c'était un défilé incessant de kayaks. Voici une colonie de ces prédateurs installés sur les nids en question... Triste fin prévisible, en l'absence de toute protection... Ce qui renvoie à un épisode précédent : celui de l'Arrêté de Biotope refusé !


A ajouter à notre inventaire "Odonates", le Ceriagrion tenellum, une belle libellule rouge et fine ; qui porte à 24 le nombre d'espèces présentes sur notre territoire... contre 3 trouvées par les N.O. en 2004.


Les Balbuzards pêcheurs sont très présents à la recherche de proies ; d'autant que des bancs de mulets circulent tardivement dans le secteur, ce qui fait le bonheur de nos Pandions qui nourissent maintenant des juvéniles à l'envol.
Autres rapaces : la Bondrée apivore qui est maintenant en famille, et que l'on voit de plus en plus sur les rives de Loire. Mais aussi il y a quelques jours, un peu plus en amont, un jeune Busard des roseaux.
Les Aigrettes garzettes sont maintenant une bonne douzaine, mais il faut y ajouter quatre Grandes aigrettes souvent présentes sur notre scène. Les Cygnes ne sont pas tous partis en migration vers le nord : on en voit en vol ou sur l'eau, jusqu'à 6 actuellement. Les Canards colvert sont particulièrement nombreux cette année, ils se rassemblent en bas par dizaines.

Dans les oiseaux "terrestres", à noter la nidification en forêt d'un couple de Pic mar ; et la présence forte d'un couple de Linotte mélodieuse qui s'exposait tous les matins sur des branches mortes en haut d'un grand peuplier, en compagnie souvent de plusieurs Gros-becs.




UN PRINTEMPS D'ATTENTE PATIENTE
8 mai 2009 - Quoi de neuf sur la Loire durant avril et mai ?
La colonie de Cygnes tuberculés est passée progressivement à 26 individus, ce qui nous donne droit à des séquences d'envol assez fabuleuses. Les hérons cendrés et Aigrettes garzettes se comptent encore sur les doigts de la main. Deux Cannes colvert promènent serrées leurs portées d'une dizaine de canetons chacune. Un couple de Grèbes huppés se montre en plumage nuptial, avec les "oreilles de Mickey", entre deux plongées ! Deux Foulques macroule assez peu farouches se nourrissent devant le Mont.
L'an dernier avant les crues, nous avions décompté sur la falaise de la rive sud pas moins de 160 orifices de nids d'Hirondelles de rivage. Cette année, on peut diviser par 10, une bonne partie du linéaire s'étant effondré ou étant en passe de le faire. Du coup, la colonie est numériquement faible : quelques dizaines, au plus une petite centaine d'individus.
Les Mouettes étaient présentes en nombre notamment sur la pointe est de l'île des Baffaits : pas loin de 200. Mais la montée des eaux en a éloigné beaucoup. Entretemps, elles ont été rejointes par des Sternes : une bonne dizaine de couples de pierregarin, au moins six couples de naines à ce jour. Trois Chevaliers arlequin, quelques Vanneaux huppés une bande de Petits gravelots agités s'étaient mêlés à la colonie. Des Grands cormorans, don plusieurs juvéniles au poitrail clair fréquentent les mêmes îlots.
Vers la mi-avril le régime calme et la transparence des eaux de la Loire nous a valu une fréquentation exceptionnelle pour cette saison, puisque multi-quotidienne, de Balbuzards pêcheurs en recherche de proies. Mais la remontée des eaux devenues plus turbides a réduit considérablement cette fréquentation. Aucun Martin pêcheur n'est en vue pour le moment.
En ce qui concerne les odonates, les premières émergences ont eu lieu fin avril, notamment chez les Caryopteris splendens (photo).
Buses, Bondrées et quelques autres grands rapaces survolent régulièrement la plaine du Mont et les bois. Les Faucons crécerelles sont fidèles au rendez-vous. Au Mont, les Etourneaux sansonnets ont réoccupé la cavité du grand peuplier mort pour une nidification qui est en route.
Dans les bois, on entend toujours la hulotte à l'aube, le Coucou et le Pic noir. Les Pics épeiche et épeichette qui doivent être en couvaison "alertent" à la moindre occasion. Beaucoup de Sitelles torchepot, des Rossignols philomèles et beaucoup d'autres passereaux occuppent l'espace sonore, mais sous la dictature des Corneilles et des Geais bagarreurs. Heureusement, les roucoulements des Colombidés remettent un peu de douceur romantique !
Bref, que ce soit sur la Loire ou dans les bois, tout ce petit monde se met en place doucement, et le théatre quotidien redémarre tous les matins, même si on regrette la défection de quelques grands absents...

Dernière minute, un magnifique Pluvier argenté (et non doré) en plumage nuptial s'est ajouté à l'avifaune de l'île des Baffaits et de ses bancs de sable.


DEUX OISEAUX RARES - 16 CYGNES
23 mars 2009 - Ce midi, descendu avec mon tracteur sur la rive pour remonter six sacs-poubelles de déchets apportés par les crues et ramassés hier par la famille (non compris trois roues de voitures !), je fais lever un élégant rapace que j'identifie, pour l'avoir longuement photographié sur l'étang de Vendres il y a trois semaines (les deux photos à droite), comme un Busard des roseaux.
Il se pose dans la grande île des Baffaits. Probablement un migrateur, puisque cette espèce ne s'installe généralement que dans de grandes roselières.
A l'heure de la sieste, redescendu pour voir si il est encore dans le secteur, je vois aux jumelles, beaucoup plus en aval, un groupe de corbeaux et mouettes s'agitent autour d'une grève près d'un gros rapace posé. Les photos confirment que c'est un Balbuzard pêcheur qui mange un gros poisson : le premier de la saison observé sur la Loire dans une scène de pêche par les observateurs du "Groupe Pandion".
24 mars 2009 - Seize cygnes rassemblés en bas du Mont...Beau spectacle, pimenté par une spectaculaire tentative d'accouplement.
- Retour de ma tournée d'observation sur la Loire, c'est quand je finis de retirer mes chaussures étanches qu'il passe devant moi à 30/40 m : le Busard des roseaux, comme une flèche, pique vers la Loire, venant du nord. Il semble donc avoir passé la nuit dans le secteur...
Le premier Balbu pêchant en Loire, un Busard des roseaux qui n'a pas fait que de passer : deux nouvelles preuves de l'intérêt majeurde notre "spot" ornitho de Mardié-Latingy...


LE PRINTEMPS DEMARRE FORT SUR LA LOIRE.
15 mars 2009 - Une dizaine de Cygnes - ils ont été jusqu'à quinze - sont présents en permanence devant le secteur du Mont, dont plusieurs juvéniles. Ils se promènent souvent en compagnie de Colverts, fouaillent les fonds... Et font quelques vols spectaculaires.
Vus aussi sur la Loire : des Hérons cendrés - une Aigrette garzette - des Foulques - des Mouettes rieuses - deux Bécasses qui prennent le soleil sur un rocher - des Grands cormorans.
Mais, plus exceptionnel, et un peu précoce : Lundi 16 vers midi, une Cigogne noire prend de l'altitude avec les ascendants devant Latingy et disparaît dans les nuages. Le 18 au milieu de la matinée, mon approche fait lever deux Hérons pourprés sur les bords de Loire près du Mont. Ils remontent la Loire vers Jargeau.
A noter que pour la saison, la Loire est assez basse et peu turbide.
Des observateurs sur le secteur ont vu passer vers la fin février des vols de Grues cendrées. Et une compagnie de dix Cigognes blanches posées sur un grand Châtaignier près du château de Latingy.
Dimanche 15, nous avons dérangé "le" Moyen-duc du vieux verger, et il nous a fait un beau vol au dessus de la prairie du Mont qui a permis de l'examiner aux jumelles. Dans les bois : Pic noir - Geais des chênes déchainés. Sur la plaine du Mont : trois buses variables vendredi 13, deux le mercredi 18.


UNE CIGOGNE NOIRE, STAR DES GRANDS ECHASSIERS, SEJOURNE A MARDIE...
28 août 2008 - Alors que nous nous mettons à table pour le dîner dans la cour du Mont, un des convives nous alerte : nous sommes survolés à basse altitude par un très grand oiseau en tenue de soirée : plastron blanc, smoking noir. Aucun doute, il s'agit d'une Cigogne noire, une juvénile en l'occurence. Rarissime, les couples nidificateurs ne sont que quelques dizaines en France !
L'échassier se dirige majestueusement vers les bois de Latingy, et on peut comprendre qu'il s'y pose pour la nuit. Friand de poissons et de batraciens, il reviendra certainement le lendemain sur la Loire pour se restaurer !
29 août 2008 - Effectivement, à l'aube, le grand oiseau revient sur la Loire, circule devant Latingy, se pose à plusieurs reprises. Poursuivi par un Goéland, il survole la rive nord et remonte le coteau vers les bois à l'endroit même où un certain projet de contournement était prévu au siècle dernier. Toutes ces séquences sont photographiées et décrivent de façon assez exhaustive les positions de vol de ce rare et élégant migrateur.
Ce sont trois Martins pêcheurs qui sont présents sur zône, un grand juvénile et deux adultes toujours en pleine crise amoureuse. Le premier venant parfois troubler les séances de séduction des deux autres... Nous en apprenons beaucoup sur les rituels romantiques de cette espèce fascinante...
Nombreux passages de bancs de poissons qui ameutent une douzaine de Hérons cendrés, deux douzaines de Garzettes, et un nombre incalculable de Cormorans.


UN ETE QUI PROUVE LA FRAGILITE DES MILIEUX ET DES ESPECES...
17 août 2008 - A une semaine du déchainement des coups de feu sur la Loire, le bilan est plus que tristounet. On ne se fera pas de mal, on ne parlera pas des espèces absentes cette été de la scène mardésienne - comme d'autres sites de Loire voisins d'ailleurs - .
Un Martin pêcheur est bien présent sur zône, et il nous a gratifiés le 10 août face à une charmante demoiselle d'un numéro de séduction amoureuse assez croquignolet... Mais la saison des amours et des nidifications n'est-elle pas terminée ?
Sauf quelques fidèles presque identifiés, les Balbuzards pêcheurs se sont raréfiés avec les intempéries. En contrepartie, un magnifique Circaète nous a survolé longuement hier, et une Bondrée est venue se poser devant nous sur le petit Ginko biloba du Mont à deux reprises.
Deux Grandes aigrettes sont présentes depuis peu. Beaucoup de Chevaliers aboyeurs et sylvain, ainsi que des Pipits Farlouse.
Après les "exploits" des cinglés à moteur, c'était à nouveau "la teuf" techno ce week-end nuit et jour devant la levée de Latingy. Sans doute la "tolérance zéro " chère a notre ancien "premier flic de France" ? Le Préfet et son administration laissent faire ... Indifférence, manque de moyens... Ou ... ???


LA LOIRE BAISSE ENFIN : MAIS OU SONT LES OISEAUX ?
fin juillet 2008 - La Loire s'est enfin retirée sur un niveau d'étiage habituel en été. L'affût du Martin pêcheur est à nouveau accessible, mais son utilisateur ne passe que rarement et sans s'arrêter.
Surprise : c'est une Huppe fasciée qui s'y est posée le 26 juillet à l'aube !
Pour le reste, il faut mieux tourner la page d'une "annus horribilis" : depuis mars, les conditions ont été désastreuses pour beaucoup d'espèces et la scène ligérienne est très dégarnie... même pour les espèces banales !
Restent les Balbuzards pêcheurs qui sont de plus en plus présents d'une année sur l'autre... Et qui partent de plus en plus souvent vers le nord, certains sans prendre d'altitude...
A noter que les Castors, profitant des hautes eaux, ont spectaculairement "ratiboisé" la saulaie-galerie : a visiter avant qu'elle ne repousse.
On ne vous attristera pas encore plus en détaillant les "exploits" des cinglés à moteur, comme cette aile volante 45XU ou comme les scooters de plage qui méprisent le milieu naturel et la Loi.
Toujours le même constat : la fragilité du milieu et des espèces rares apparaît cruellement ; mais le Préfet et son administration laissent faire en ne levant pas un petit doigt. Indifférence, manque de moyens... Ou volonté de laisser se dégrader un milieu ayant un potentiel trop riche en biodiversité pour l'usage routier qu'on lui destine ???


LA LOIRE ENCORE EN CRUE : NIDIFICATIONS COMPROMISES...
4 mai 2008 - La Loire continue à monter inexorablement. Or il y avait sur la rive sud 160 trous abritant les nids d'une très grande colonies d'Hirondelles de rivage. Le courant a déjà érodé la falaise sablonneuse, les nids les plus bas sont déjà dans l'eau et les derniers seront bientôt atteints si cela continue ! Les nidifications ont lieu en ce moment, cela risque de tourner au désastre. Mais que faire ???
Il reste quelques Sternes naines et pierregarin qui font inlassablement des va-et-vient. Là aussi, les nidifications sont compromises... Hélas, pour la deuxième année consécutive !


DECRUE ET CALME RETROUVE SUR LA LOIRE.
(AUX TOURISTES PRES !)
Mai 2008 - Après un long tunnel d'intempéries et de niveaux hauts, on retrouve des conditions meilleures pour le fleuve, même si elles ne sont pas encore "normales".
Le 10 : Devant Latingy, à 9h 30, un Balbuzard pêcheur prend rapidement, monte et part vers le nord avant de bifurquer légèrement vers l'est. Le lendemain, c'est à 6h 30 qu'un Pandion haliaetus fait une boucle jusqu'aux Vernelles, plonge sans succès, repasse devant le Mont et pique vers le nord au droit de Latingy.
Le 11 : L'Ouette d'Egypte se promène au bord de l'île des Baffaits avec les Sternes et les Mouettes rieuses.
Le 13 : Une Grande Aigrette y prend les derniers rayons du soleil avec les Hérons cendrés et plusieurs espèces de Limicoles.
le 14 : Le Martin pêcheur fait plusieurs passages, à nouveau, vers 6h 30.
Les Carpes continuent à frayer quotidiennement devant le Mont sur les grèves non encore découvertes.
Le temps estival des "ponts" de mai a relancé les descentes en canoe... et les piétinements sur les îles, au moment où les Sternes pierregarin devraient commencer à nidifier ! Merci, M. le Secrétaire Général de la Préf !
Les motos et quads ont repris leurs rondes aveugles et bruyantes. On attend toujours que la Subdivision Loire tienne ses engagements... d'Octobre 2006, quand même !!!


LA LOIRE S'ANIME AU PREMIER RAYON DE SOLEIL...
26 avril 2008 - Enfin un rayon de soleil... et les retours se multiplient : notre grand ami le Martin pêcheur, d'abord, vu le 18 ; Aigrettes garzettes ; Sternes naines... Passage avant hier d'un Héron pourpré, et ce jour d'un Balbuzard pêcheur.
Un exotique : un Canard mandarin. Et à rajouter à notre inventaire : un couple de Tarier des prés.
Le réchauffement de l'eau a déclenché des journées où l'on a vu frayer probablement des Chevaines, plus quelques Carpes.


STERNES, HIRONDELLES... ET BALBUZARD !
16 avril 2008 - La Loire toujours très haute et un climat de février, et la faune avicole s'était faite discrète depuis un mois, hormis les innombrables Mouettes rieuses et quelques Goélands.
Mais les retours se multiplient : Sternes pierregarin, Hirondelles de rivage... Passage avant hier d'un Héron pourpré, et ce jour d'un Balbuzard pêcheur.
Plusieurs portées de canetons se balladent à la queue-leu-leu devant le Mont. Une d'entre elles comporte 14 petits ! Qui voudra faire mieux ?
Partie triangulaire chez les Faucons crécerelles qui s'amusent à des poursuites effrennées.


ONZE CIGOGNES BLANCHES AU DESSUS DE NOS BOIS !
22 février 2008 - Onze Cigognes blanches en compagnie dansent un joli ballet vers 14 h au dessus des bois de Latingy. Puis elles s'éloignent , toujours en tournoyant, vers la forêt d'Orléans. Probablement en recherche d'ascendants, car elles prennent aussi progressivement de la hauteur. Les cigognes ne font en principe leur migration de retour qu'au mois d'avril !
Notre "forêt du Castor" est "dévastée" par les coupes des animaux qui rongent les écorces et transfèrent des branches vers l'île et sans doute l'autre rive.
Un Pic noir est contacté dans les bois du Mont au nord des maisons. Reconnaissable à son chant modulé.


OISEAUX "EXOTIQUES"...
21 février 2008 - Observés devant le Mont : un groupe de huit Foulques macroule ; un couple de Harles bièvres ; un groupe de quatre Bernaches du Canada (probablement descendantes de celles qui avaient été introduites il y a quelques années par "le fada". A noter que, depuis des naissances en 2007, le troupeau d'oies semble dispersé). Reste aussi un Tadorne casarca, vu souvent sur l'île des Baffaits. Sont toujours présents : Une demi-douzaine de Hérons cendrés, une Aigrette Garzette, beaucoup de canards, mouettes, goélands, cormorans...


UNE LOUTRE SOUS LE CHALAND !
7 octobre 2007 - "Les Passeurs de Latingy" étaient venus ancrer trois bateaux devant le Mont pour "faire le décor" lors de la venue des députés européens. Une décrue les a forcé à "se mouiller" sévèrement pour les dégager des roseaux et de la Jussie. Au milieu de leurs efforts, grosse surprise subite : une Loutre surgit de sous le bateau dans le groupe, puis prend la fuite.
La présence du Mustélidé semi-aquatique est difficile à constater, car son activité est plutôt nocturne. Pourtant c'est sans doute cette Loutre-ci qui avait été vue depuis quelques mois à plusieurs reprises, traversant les rivages herbeux pour se cacher dans un amas de bois, ou même traversant la prairie du Mont en direction des bois.
Le nouveau "challenge" pour 2008 : qui en prendra les premières photos ?


29 septembre 2007 - On en entend parler, on ne le voit pas tout les jours ! Un grand cervidé traversant la Loire à la nage, et parcourant les îles et îlots ! Et ce, probablement pour échapper aux chasseurs !
Au même moment, présents sur le site : "notre" famille de huit cygnes, "nos" Grandes aigrettes qui sont maintenant quatre à demeure, moult Aigrettes garzettes, deux Hérons cendrés qui se querellent, etc. etc.


LES GRANDES AIGRETTES DE NOUVEAU A MARDIE !
2 septembre 2007 - La rentrée nous offre un couple de Grandes aigrettes, les deux vues hier devant Latingy et une cet après-midi devant Le Mont Heureusement, les chasseurs se sont faits relativement discrets pendant ce week-end, prions les de continuer pour ne pas les faire fuir !


CONSTERNATION : LES TARTARINS SONT DE RETOUR SUR LA LOIRE !
La chasse est un "sport de la Nature", et une "Tradition", comme chacun sait. C'est sans doute pour cela que nos modernes aventuriers mobilisent voiture, remorque, bateau a moteur hors-bord, téléphone portable, cagoule etc. en plus de leur "bâton de feu", pour, à l'aube, exécuter bruyamment quelques malheureux canards égarés dans le silence mortel qu'ils ont provoqué. Cela s'appelle l'"ouverture". Depuis, la Loire est presque déserte.
Ayant choisi la pointe de l'île des Baffaits pour "planquer" discrètement (Hum...), ils prennent la place des colonies de Vanneaux huppés, des Mouettes et des Hérons cendrés qui l'occuppaient encore la veille au soir (voir photos). Pour faire bonne mesure, nos brillants fusils déchargent jusqu'à 21h45, dans l'obscurité à peu près totale... Quels Hommes !


31 juillet 2007 - Ce magnifique héron pourpré a trouvé son bonheur à l'endroit exact de Mardié où certains prétendent faire franchir la Loire à leurs camions : il guette une Brême de près de 40cm qu'il va aller ensuite déguster à l'abri dans les roseaux.
Le lendemain, il est à l'affût, toujours sur notre rive, entre Le Mont et Saint Aignan.
Le 9 août matin, il est à nouveau devant le Mont sur un îlot, mais des kayakistes le font s'envoler vers l'amont...




CE QU'ON NE VOUDRAIT PAS, CE QU'ON NE DEVRAIT JAMAIS VOIR ET REVOIR.

Embrouilles sur l'actualisation de l'"Arrêté de Biotope" ou illogisme coupable des mécanismes administratifs ? L'île des Baffaits était protégée depuis deux ans, en été, par des panneaux informatifs et/ou réglementaires. Rien cette année. Les colonies d'oiseaux, dont les fragiles Sternes, déjà fortement bousculées par les niveaux anormalement élevés et en "yo-yo" de la Loire depuis plus d'un mois, sont maintenant systématiquement dérangées par les kayakistes qui abordent l'île et la piétinent, dès qu'il y a un rayon de soleil.
Par ailleurs les rives de Loire sont laissées à l'abandon par la Subdivision Loire qui n'a toujours rien fait, huit mois après s'être engagée à installer des panneaux informatifs de l'interdiction aux engins mécaniques. Elles sont donc à nouveau le lieu de débordements inacceptables (rodéos motos, quads, feux sauvages polluants, camping sauvage motorisé, rases-mottes d'ULM...).


CE QU'ON AIME VOIR ET REVOIR : LES OISEAUX DE L'ETE SUR LA LOIRE !
Sous l'oeil acéré du Martin pêcheur, à nouveau entrevu à notre lieu d'affût : Sternes pierregarin et naines en maraude, Aigrettes garzettes et Hérons cendrés très présents, Balbuzards pêcheurs de plus en plus visiteurs sur le site, Grèbes huppés adultes et juvéniles, Cygnes tuberculés, Canards variés. En plus des colonies de Vanneaux huppés, de Mouettes rieuses, de Grands Cormorans, de divers Limicoles etc. Les "curées" sur bancs de poissons se sont multipliées, comme si les hautes eaux favorisait la présence de ces bancs : certains montent et descendent pendant plusieurs heures devant le Mont et Latingy. Toutes les espèces s'y mettent... et j'ai même vu un Balbuzard y plonger trois fois près des Cormorans pour pouvoir repartir chargé...


Dimanche de Pentecôte. Au milieu de la matinée, le passage d'un banc de poissons descendant le fleuve provoque une énorme agitation. Une trentaine de Sternes, une vingtaine de Grands Cormorans, une demi-douzaine de Hérons cendrés et autant d'Aigrettes garzettes,et quelques Canards tentent leur chance... Un Balbuzard, lui, arrivera après la bataille !


Les petits bonheurs de la vie de famille. Dix Mésanges à longue queue se serrent les coudes. Elles resteront encore longtemps en bande avec leurs parents.



LES GRANDES AIGRETTES S'INSTALLENT AU MONT. Nous en avions signalé à l'automne, les revoici au printemps ; au moins un couple, sans doute deux. Ce grand échassier blanc est traditionnellement plus méridional. Bienvenue, donc, sur la Loire mardésienne où il retrouve des colonies déja importantes de Hérons cendrés et d'Aigrettes garzettes.


Le 24 avril et le 25, début timide de "frai des Carpes". Dans des herbes semi-submergées au bord des rives, mâles et femelles s'ébattent bruyamment pour la fertilisation des oeufs de ces dernières. Pour le moment, il n'y a qu'une dizaine de couples, mais avec la chaleur, il faut s'attendre pour bientôt au "grand frai" qui durera la journéé entière, avec des dizaines de couples...


Le 4 mars, passage d'une compagnie de 100 grues cendrées au dessus de la Loire à Mardié. Pas une de plus, pas une de moins.



Dès la fin février, nous retrouvons beaucoup de nos oiseaux habituels : Faucon crécerelle ; Grues cendrées ; Canards colverts ; Geais des chênes ; Pics verts, noirs, épeiches ; Mésanges. Passage aussi d'une compagnie d'Etourneaux-sansonnets.



Le 21 décembre, une habitante de Mardié m'informe de la présence au sol d'un grand échassier, qui a été aussi photographié par une de ses connaissances de Bou. Les photos, peu nettes, permettent de confirmer qu'il s'agit bien d'une Grue cendrée. Elle est signalée jusqu'à la fin du mois, malgré l'installation d'un gel persistant. La migration des grues cendrées vers l'Afrique, par dizaines de milliers, est normalement plus précoce... ("http://champagne-ardenne.lpo.fr/grues/point_sur_la_migration.htm"). Mais elle semble avoir "trainé" cette année. Elle se fait essentiellement sur un grand couloir qui tangente l'est du département du Loiret.


Le 14 novembre, je suis survolé au bord de la Loire par une Grande Aigrette qui remonte le fleuve et se pose devant le hameau du Mont. Depuis un moment, j'avais remarqué la présence de ce Héron blanc, inattendu car il devrait être parti en migration au sud ! La Grande Aigrette est le plus grand des hérons et des aigrettes d'Europe (90 cm). La population nicheuse dans l'Union Européenne est reduite à une seule colonie d'une vingtaine de couples. Le très faible effectif, la disparition des habitats de nidification et d'hivernage, et les dérangements sont les principaux problèmes pour l'espèce.



Le 23 octobre, c'est une magnifique cigogne noire qui se profile dans nos jumelles, puis dans notre téléobjectif. La tentative de réduire la cinquantaine de mètres qui nous séparent provoque l'envol "nonchalant" du bel oiseau, qui traverse la Loire, puis s'éloigne vers les boisements de Sandillon... en survolant le pont maudit ! La population de cette espèce rare est estimée à 500 couples en Europe, 50 en France (et seulement deux dans le Loiret ?)...



A la mi-octobre, ce sont 18 cygnes, dont la famille de 8, toujours groupée, qui sont visibles devant le Mont et en aval vers Latingy .


Le 28 septembre, arrivée sur la Loire entre le Mont et Latingy d'une famille de huit Cygnes tuberculés superbes : deux adultes, trois juvéniles de couleur beige, trois juvéniles blancs. Ils s'ajoutent aux cinq autres déjà présents sur le site. La présence de juvéniles beiges est le signe de l'existence d'une espèce sauvage nordique dans leurs antécédents.